M!G & Steph

Après une marche de deux heures environ, j’ai pu trouver le bureau de la Perama, la compagnie de bus locale qui achemine les touristes vers les grandes villes de Bali, et acheter les billets pour notyre trajet vers Lovina. C’est ainsi qu’aujourd’hui, un petit van est venu nous chercher à l’hôtel pour nous emmener au bus, qui nous y déposera.

Après un peu plus de trois heures de route, nous dépassons Singarajan, la capitale de la province du Nord, et arrivons à Kalibukbuk, le village considéré comme le centre de ce qu’on appelle Lovina (qui est constituée de trois villages si je ne m’abuse).

L’arrêt de bus est une guesthouse, qui nous offre (c’était compris dans le transport apparemment, du coup vraiment pas très cher) un plat de riz sauté, avec des légumes frais, très bon, que nous arrosons d’un café pour steph et un coca pour moi.

Un van nous dépose pour moins cher qu’un taxi, à notre homestay, Bagus Homestay, qui est en dehors de Lovina.

Nous y découvrons un endroit paradisiaque, où des allemands ont du faire budget commun pour acheter un grand terrain donnant sur la plage il y a quelques années (20 ou 25 ans) et construire leur grande maison, ajoutant quelques bungalows autour d’un jardin tropical et d’une piscine. Il y a une dizaine de personnes à peine, et on ne croise jamais personne. Les oiseaux tropicaux nous chantent qu’on est en vacances et nous donnent envie de rien faire, ce qu’on fait exactement.

Notre chambre est super sympa, et les deux nuits ici vont être de tout repos, puisqu’il n’y a ni téléphone, ni télévision, ni internet à moins de 5 kilomètres (article antidaté).

J’écris cet article depuis un transat de la piscine, avec la mer à …. 1m50 de la propriété à marée haute, 10 m à marée basse ce qui est le cas en ce moment. On voit d’ailleurs quelques pêcheurs qui, avec de l’eau jusqu’aux cuisses, mettent du poisson frais dans leurs hottes en feuilles de palmier tissées. Dommage que les mangues du jardin ne soient pas encore mûres, ce matin, on n’a eu que des bananes au petit déjeuner (avec le café balinais à décanter, le pain frais tout chaud et… le beurre français ! Bon, normand et doux, on peut pas tout avoir !

Un peu plus sur Lovina dans un prochain article. En attendant, quelques photos du Homestay!