Date du départ de Lovina… nous prenons la route pour Munduk, dans la montagne, pour une escale nature avant de redescendre un peu dans le centre.
C’est ainsi que nous avons dégotté grace à la guesthouse et à l’ami de l’ami de l’ami…. Comme d’habitude ! Un bemo charterisé pour l’occasion qui nous emmènerait directement à destination, pour moins cher que les bus de tourisme, ce qui est dur à trouver ici !
Une petite heure et demie de route plus tard, nous voici arrivé à Munduk, village de montagne de petite taille, intéressant principalement pour les alentours, où la nature préservée fait contraste avec l’atmosphère du village, où se trouve quelques derniers vestiges d’une époque coloniale hollandaise, par la présence de quelques maisons qui détonnent un peu avec le style balinais.
C’est dans une de celles-ci que nous allons passer la nuit. Chez Meme ! Eh oui, le nom ne pouvait que nous ionspirer, et c’est donc chez Mémé qu’on a dormi, à l’ancienne, avec une chambre magnifique, bien qu’un peu bruyante, non pas patr le bruit de la ville mais par celui des coqs (par milliers), des chiens et autres joies de la nature quand on n’isole pas les murs et les fenêtres J
Une petite escale bien sympathique en tout cas, qui nous a permis un peu de repos, même si j’ai tenu à profiter du temps sur place pour voir au moins un peu de jungle ; et ai donc convainci Steph de partir en vadrouille, sans guide, en direction d’une des cascades les plus faciles à trouver du coin. Et en effet, avec les explications de la jeune fille de l’accueil de la guesthouse, nous avons en une petite heure (de furieuse montée) trouvé ladite cascade qui valait vraiment le coup d’être vue J
Quelques petites photos de notre excursion et de notre guesthouse (enfin, de la vue de notre terrasse, j’ai oublié d’en prendre de l’endroit)
Pour notre dernier jour avant de partir de Lovina, nous avons décidé de faire ce que nous voulions voir depuis le début ici, à savoir les sources chaudes. C’est ainsi que nous sommes partis ne direction de Banjar, petit village tout près de notre guesthouse. Un bemo arrêté à l’arrache nous a déposé au carrefour du village, et nous avons marché quelques minutes jusqu’aux sources chaudes, qui se trouvent un peu plus haut à flanc de montagne.
Le village est super joli, et assez grand en fait ; avec un grand marché, deux écoles (eh oui nous y sommes allés vers 13 heures, moment de la sortie des écoles, et avons donc croisé une floppé d’écoliers et écolières en uniforme, qui ont pu pratiquer leurs quelques mots d’anglais avec les heureux touristes J)
L’arrivée aux bains est une délivrance après la chaleur étouffante du chemin, à travers les bananeraies en plein soleil. Comme à l’habitude par contre, une floppée d’étals de vente de sarongs, maillots de bain, et autres souvenirs ou tout le reste, est limite désagréable tant les vendeurs sont insistants. Menfin si on s’arrête pour discuter une minute ou deux, certains oublient un peu le business et sont contents de discuter et de faire une petite pause.
Le domaine des sources et super joli ! c’est en pleine nature, entouré de bambous et de tas de fleurs exotiques, et le tout à flanc de montagne. C’est ainsi que s’alignent trois bassins, avec à chaque fois des statues du folklore balinais qui crachent de l’eau de différentes hauteurs. Le plus grand bassin a été fait comme une piscine, avec un départ (sous les jets d’eau) à 50 cm environ, et l’autre bout à 2m de profondeur. De quoi nager un peu et en profiter même quand c’est plein, car mine de rien entre les balinais et les touristes, il peut y avoir du monde, il faut bien choisir le moment pour y aller !
Au dessus, un plus petit bassin a des jets un peu moins hauts, mais plus gros. En fait les bassins sont organisés comme des rizières, chacun alimentant le prochain.
Le dernier bassin enfin, n’a que trois jets, mais tous d’une hauteur de trois ou quatre mètres de haut. Avec le petit courant qui s’ajoute à cela, la pression de l’eau à l’arrivée sur les épaules ou la nuque est plutôt costaud. De quoi détendre complètement les muscles, quitte à presque avoir un peu mal ; en sortant, ça gratte !
En tous les cas, voici encore un exemple d’endroit plutôt simple mais qu’ils ont su mettre en valeur pour le tourisme. Locaux et visiteurs se retrouvent convivialement dans des bassins d’eau chaude et agréable, et peuvent se changer dans des cabines qui ont été construites en retrait, avec un service de casiers contre 2 ou 3000 rupiah (quelques centimes), et même un tuyau qui a été surélevé pour servirde douche en plein air, avec de l’eau douce, histoire de se débarrasser de l’odeur de l’eau, pas très forte mais pas super agréable pour autant, avant d’aller prendre un verre dans le café qui a été construit en terrasse au dessus de tout ça. Journée peu productive, mais qu’est-ce que c’est agréable en vacances !
Et vous, c’est quoi votre truc pour vous détendre en ce moment ?
Notre périple à Java avait un seul et unique objectif (et notre expérience de cette autre île ne nous a pas donné envie d’en rajouter à la liste), escalader le Kawa Ijen, un des plus beaux volcans d’Indonésie et du Monde.
J’y tenais absolument, et Steph d’abord pas convaincue par l’idée, a suivi mon envie en voyant quelques photos, et un reportage avant de partir.
C’est ainsi que malgré une organisation de merde, nous avons trouvé moyen de nous programmer ce fameux trek au sommet du Kawa Ijen. L’information à retenir, c’est que pour y aller et en profiter au meilleur moment, il faut être sur place pour le lever du soleil ou presque, à savoir vers 5h00 du matin. Pour notre part, nous avons choisi de minimiser les dégats, et après un réveil difficile à 3h du matin, nous sommes partis avec notre Jeep vers 4h pour effectuer les 10 km qui nous séparaient du camp de départ de la piste.
Vous me direz… 10 km, ça laisse plein de temps avant le lever du soleil. Fatale erreur ! Vous aurez je pense, oublié de considérer que si la Jeep est obligatoire pour monter, c’est qu’il y a une raison ! Imaginez-vous, retombons en enfance, à l’âge de 1an et demi, quand vous avez commencer à bien marcher, vouloir courir et gambader partout. Maintenant pensez à la sensation d’un enfant de cet âge là face à un escalier qui monte. Vous avez une petite idée du degré de pente de la fameuse piste à emprunter en voiture.
Bon, après une jeep, c’est fait pour ça.
Sauf que c’est aussi fait pour les routes de mauvaise qualité, les jeeps. Là, en l’occuurence, le concept de route prend une toute autre tournure quand on se rend compte que la digue qui a été construite sur plein de plages de l’atlantique (vous savez ces énormes rochers qu’on empile pour ne pas que la mer tape trop fort ou trop près ?), c’est plus stable et droit que ce qui nous sert de route !
Un enchevêtrement de cailloux de toutes tailles te de toutes formes nous voit rouler à 5km/h, avec des pics à 10 km/h dans les lignes droites en descente (ah bah non, j’oublie, y’avait pas de descentes dans cette montée infernale !) Ca vous réveille un homme, ça ! C’est donc plutôt heureux (et nos fesses respectives aussi) que nous avons atteint le parking, départ du petit trek qui relie la mi-pente du volcan avec le sommet du cratère.
Et c’est parti pour une rando de 2h30, entièrement en pente à ouate mille pourcent. Pause tous les 100 mètres environ, et quand même, admiration du paysage avec les premiers rayons de soleil sur les montagnes alentours. On se sent tout petit et c’est grandiose. De temps ne temps, on croise un bonhomme un peu endormi avec des paniers.
Ce sont des porteurs de soufre. Il faut savoir que ce volcan est rare car exploité comme soufrière. Et ce sont ces mineurs de l’extrême, qui une ou deux fois par jour, portent sur leurs épaules les cargaisons de soufre dans de petits paniers. Les débutants portent les paniers vides de bas en haut, le plus accomplis portent les paniers pleins, de 70 à plus de 100 ou 110 kilos ! Et nous qui avons du mal à monter avec juste notre poids à trainer (qui a du se réduire de quelques centaines de grammes vu les litres de sueur).
Heureusement, ces efforts sont récompensés, au bout de 2h30, par l’arrivée au coin d’un virage, et la vue qui coupe le souffle, le paysage qu’on n’oubliera jamais, à moitié sur la lune, à moitié dans la jungle, en entier sur un volcan de malade !
Le cratère est immense, et a quelque chose de lunaire. Le volcan est en activité, donc pas de végétation, et surtout un sol grillé, strié de dunes et de plis, au fond duquel un lac donne une impression de douceur. Comme un lac de lait, une eau turquoise a des reflets blancs irisés. Et d’un côté du lac, s’échappe la fumée. Elle qui rentre partout, qui pique les yeux qui pique le nez, qui poque la gorge. La base du nuage de fumée âcre est la mine de souffre. Les porteurs s’affairent autour de cette zone, où on découpe de grosses plaques et on les charge dans des paniers. Des plaques d’un jaune vif, comme tout le sol au fond de ce cratère.
Steph a moitié à l’agonie choisit de marcher sur la crête du volcan pour faire beaucoup de photos, moi je préfère descendre.
C’set un peu dangereux, et je me rends compte une fois au parking que c’est strictement interdit, mais je prends plaisir à descendre de rocher en rocher, en zigzag, la pente qui descend vers la mine et le lac. Je croise des tas de porteurs en nage. Tous prennent le temps de me faire un petit sourire te de me saluer. Ils font une petite pause tous les 20 ou 30 mètres. Certains me demandent si je n’aurais pas une cigarette, … pour une fois j’aurais préféré en avoir.
Une heure et demie de plus (Steph s’est bien inquiétée), inoubliable, jusqu’à arriver en bas. Là, on distingue tous les détails, les tuyaux avec la fumée qui sort, le porteur trop vieux pour l’effort, qui fait aujourd’hui des moulages de soufre en forme de tortue, de poisson ou autre, que les autres vendent aux touristes en haut contre un peu de sous pour améliorer leur salaire trop bas.
Derrière le bandana qui me cache le nez et la bouche, je n’en reviens pas d’être là et de partager ça.
La remontée est plus difficile, mais j’arrive en haut et retrouve Steph à sa contemplation du cratère sur lequel le soleil s’est presque entièrement levé. On monte encore un peu plus haut sur la pente du cratère pour quelques dernières photos, et on commence à redescendre histoire de retrouver la pleine, des images plein la tête.
Notre excursion à Java était prévue, l’organisation un peu moins. On ne s’est quand me^me pas trop mal débrouillés en arrêtant un Bemo à l’arrache (minibus qui transporte d’une grande ville à l’autre quiconque veut monter et le prend et l’arrêt n’importe où tant que c’est sur la route) devant notre homestay à l’allemande, et qui nous a déposé à Seririt, le village voisin, carrefour des transports du Nord de Bali.
De là, comme nous lui avions indiqué que nous voulions aller à Gilimanuk (le bout du bout de Bali à l’Ouest, d’où part le ferry pour Java), il nous a laissé directement là d’où partent les autres bemo. Du coup, on est repartis dans les cinq minutes (il faut savoir que normalement les bemo attendent d’être plein ou presque pour prendre la route !). La route qui traverse tout le nord de Bali longe la plage presque tout le long, c’est vraiment agréable. Entre petits villages, plages désertes, et nature luxuriante, plein de belles cartes postales défilent pendant le voyage.
Nous arrivons donc facilement à Gilimanuk, ville déserte qui ne sert en gros que de terminal de ferry… Et là, prenons une calèche (oui m’sieurs dames) pour aller au départ des ferries. Quand on a de gros bagages on ne refuse pas ce genre d’opportunités, surtout quand elle coute 10 000 Rp pour deux, soit 80 centimes environ. J’ai juste eu un peu peur quand une fois chargée, la micro calèche ne laissait plus de place pour le chauffeur, et surtout quand j’ai vu les flancs de la pauvre bête qui allait nous tirer, et avait l’air d’avoir oublié la couleur de l’avoine depuis quelques décennies. Menfin, disons nous que nous Rupiahs iront dans l’achat d’un ballot de foin et pas dans une bouteille.
Le ferry pour Java est super sympa ! Bon, c’est un peu exotique parce qu’on monte avec tous nos bagages avec les voitures, et que du coup c’est le bordel pour se faufiler et trouver les échelles de meunier escaliers un peu raides pour arriver aux ponts où les gens s’asseoient pour la traversée (ou pas, vu qu’il y a de la place pour la moitié des passagers à peine (iceberg droit devant !) et autant de gilets de sauvetage pour affronter ce détroit réputé pour ses courants violents et ses quelques bateaux qui coulent chaque année.
Au final on a trouvé ça plutôt calme comme traversée, et si le roulis était quand même costaud, on a pas vu le temps passer, Steph ayant été alpaguée par un jeune homme qui m’avait repéré avant et malgré mes petits soupçons, demeurait sympathiques au demeurant et nous donnait plein d’infos utiles et de trucs pour Java. Eh oui, le gars est guide, forcément !
Sans rentrer dans les détails, une chose en amenant une autre, c’est ainsi que nous avons fini par faire une heure te demie de route de montagne (piste caillouteuse) dans un minivan plus vieux que moi, avec des vieux rigolos qui ont eu de la chance de tomber sur nous pour payer une partie dès la montée, sans quoi le réservoir était déjà vide.
Bémol de l’arrivée à l’hôtel, je saute de suite hors du bémo, et avant toute concertation, prends au dépourvu la jeune fille de l’accueil pour lui demander combien ils facturent le transport depuis Ketapang (arrivée des ferries) jusqu’à eux. Comme par hasard, le prix est 4 fois inférieur à celui annoncé, et c’est notre petit guide et ses bonnes affaitres, qui ont du se démerder pour expliquer à ses deux copains qui ne parlaient pas anglais pourquoi ils n’auraient pas de moi une thune de plus que ce que je leur avais donné à la montée (et qui correspondait à un poil plus que le prix normal, pas de souci).
C’est donc un garçon pas super content qui repart à l’idée de s’être tapé tout le trajet en scooter dans la montagne derrière nous, avec deux chauffeurs bien dégoutés.
Notre aventure javanaise commençait mal, et c’est un mauvais présage en général. En voyant le prix du transport jusqu’au volcan pour le lendemain, on n’allait pas être déçu. Surtout quand il n’inclut pas l’entrée à payer sur place… Au final, on se sera pas éternisés sur place, et je suis content de repartir ! On n’en a gardé que le meilleur, à savoir un trek incroyable et des photos de malades ! Que vous verrez bien sûr dans le prochain post ; sur l’ascension du Kawa Ijen et ses fumées de soufre.
Juste pour le plaisir, quelques petites photos de notre balade d’une demi-journée aux Chutes d’eau de SingSing, qui à cette époque de saison sèche sont plutôt une petite cascade de ruisseau. Mais ça reste très sympa comme balade, surtotu quand on traverse des petits villages et qu’on rencontre plein de gens sympa et rigolos.
La plage de Lovina est très différente de ce que nous avons connu dans le Sud de Bali.
Ici, pas d’étendues de sable blanc ni de vagues. On est au bord de l’océan indien. Et si le paysage était plat à Sanur, la toile de fond ici, c’est la montagne. Des volcans de tous les côtés et de la montagne couverte de jungle. C’est ainsi que la plage est couverte de sable fin, farine… mais noir. C’est vraiment beau.
En fait, notre homestay est un peu à l’écart de Lovina, du coup nous avons une minuscule baie qu’on partage uniquement avec les deux chiens du voisin, qui ne sont pas très commodes. Sans ça, il faut marcher jusqu’à la grande plage de Lovina, qui est du même accabit mais en plus grand.
Pas très large, la plage est couverte de beau sable noir, avec un liseré (dernière marée haute) de déchets marins. Petits bouts de coquillages, morceaux de coraux séchés, et quelques ordures dans les coins, la plage demeure accueillante. En entrant dans l’eau, on a une bande de deux ou trois mètres de sable plus grossier, voire de petits cailloux. Ensuite, le sable fin reprend ses droits et avec des lunettes de plongée, on voit que le fond ressemble à un immense désert. Du sable strié en forme de mini dunes à perte de vue (et on voit loin tellement l’eau est transparente !).
Pas grand-chose à voir sur la grande plage (j’ai tenté le coup et suis allé assez loin dans l’eau (100 ou 150 mètres) hier soir), deux ou trois poissons, et des éponges et un peu de corail, pas si grandiose. Je me demande d’où sortent les énormes conches dans lesquelles soufflent des vendeurs de plage qui essaient de vendre de gros coquillages, des coliers de fausses perles ou de morceaux de coquillages, et des sarons plutôt jolis.
Je pense qu’il faut prendre un bateau et aller assez loin pour profiter des fonds sous marins plus impressionnants, je ferai ça à Pemuteran, plus à l’ouest, c’est plus près du parc naturel et du paradis des plongeurs et snorkelleurs. Quelques photos de la plage et des alentours.
Avec résignation, j’ai retrouvé steph sur la plage et nous avons prix un verre dans un des seuls bars restaus du front de mer, ici tout donne plutôt sur la rue qui longe le front de mer par l’arrière des batiments. En tous les cas, la station balnéaire semble comme morte. Il semble qu’elle ne soit pas bonne cette année, nous ne croisons que très très peu de touristes, et certains locaux avec qui on en parle nous confirment que c’est étrangement calme…
On verra si on a un peu plus de monde à Java, sachant que dans tous les cas, je me plaindra jamais de pas avoir de floppées de touristes alentours !
Après notre petite baignade dans le lagon bleu, nous voici repartis pour ce qu’on ne peut pas louper à Bali ; le coucher de soleil sur le Pura Tanah Lot. Le temple de Tanah Lot est la figure emblématique de Bali et on le vUne tès bonne idée que nous avons eue, car comme tous les jours, une procession a lieu et les gens vont en grandes pompes jusqu’au temple, en traversant la baie (puisque c’est marée basse) avec musique, costumes, décorations et offrandes en quantité.
L’endroit est vraiment beau et romantique.
Le temps d’aller voir les alentours et de photographier le temple sous toutes les coutures (on ne peut pas y entrer en tant que touristes), on décide de suivre le flux et d’aller se faire bénir à la source sacrée qui coule sous le temple dans une petite grotte. C’est là qu’après s’être lavé les mains à la source, il faut se mettre de l’eau sacrée sur le visage, et on vous appose une pincée de grains de riz sur le front. Ce qui tient drolement bien apparemment, enfin sauf pour Steph dont les cheveux collés surle visage avec la flotte, font tomber le riz dès qu’elle les enlève de là. Rien de bien grave. On fait une petite offrande vers la source, et on fait plein de vœux en remontant le chemin le long de la falaise pour échapper à la foule.
C’est ainsi qu’en haut de la falaise, des locaux ont eu l’idée de ocnstruire des petites cahutes d’où ils vendent des boissons et grignotteries à consommer sur les terrasses au bord du vide.
Sans le savoir, nous avions trouvé le meilleur point de vue de l’endroit, avec une bonne boisson dans un verre givré, et pour toile de fond le soleil qui descend pile derrière le temple, devant l’océan. Et les nuages qui s’écartent pile avant l’heure pour qu’on profite du spectacle ; à croire que les dieux sont avec nous
Quelques petites photos pour vous donner des envies de spiritualité
Après nos histoires avec les singes, une petite dizaine de minutes de route nous conduisent à notre prochaine destination, la plage de Padang Padang (Padang, dirait piaf).
Cette plage est surtout connue pour être le peiilleur spot de surf de Bali, et quand nous voyons les banderolles annonçant une compétition de surf cet été, nous comprenons pourquoi jute en regardant au large. La barrière de corail à 3 ou 400m de la plage crée de grosses vagues qu’une palanquée de surfeurs de tous niveaux essaient de s’approprier tour à tour. La plage quant à elle, est blindée de touristes.
On comprend vite pourquoi elle est si attrayante.
Pour l’atteindre, il faut descendre depuis la route, le long d’une énorme falaise qui la protège des vents et de l’agitation. On descend par un petit escalier à peine assez large pour croiser deux personnes à pied en s’arrêtant, creusé dans la falaise, avec le mur naturel de roche de chaque côté. Arrivé en bas, on débouche sur la vision paradisiaque d’une crique isolée, avec son sable blanc farine et l’eau turquoise au milieu des palmes et des cocotiers. Les tropiques.
Nous longeons la masse de touristes, et arrivés au bout de la plage, nous rendons compte que le rocher qui marque la fin de la plage, s’arrêt à peine à deux ou trois mètres dans l’eau. Nous tentons le coup et attendons entre deux vagues pour vite passer ce rocher, et tombons sur un morceau de plage identique au premier, en plus petit, et… privé. Ab-so-lu-ment personne !
Comment se faire prier pour se baigner dans ce cas là !? Et c’est une mer piscine qui nous accueille avec de bonnes vagues pour le fun, et un cadre paradisiaque pour les photos.
Sanur est en fait une station touristique qui s’est développée lelong de la côté Est de Bali, et s’étend sur deux ou trois villages, soit à peu près deux kilomètres du Nord au Sud.
Le charme de Sanur, c’est que contrairement au Sud Ouest de Bali, Kuta, Legian, etc, c’est moins jeune, plius familial, donc super calme et propice à… ne rien foutre de la journée! Ce qui entre nous, n’est pas déplaisant en vacances.
C’est ainsi que nous avons consacré notre première journée à nous balader tranquilement le bord de la plage, entre la mer turquoise et les étals des marchands de sarongs (jupette traditionnelle pour ceux qui ne connaissent pas), de cerfs-volants, de lunettes de soleil, et masseurs de plage.
La plage est très agréable pour flaner, un peu moins pour se baigner. En fait, lorsque la mer est haute, c’est génial et on profite d’un paysage magnifique. Quand elle ets basse, eh bien il n’y a plus d’eau jusqu’à la barrière de corail, donc on a de l’eau jusqu’aux genous, sur trois ou quatre cent mètres avant d’arriver aux coraux qui brisent les grosses vagues.
On peut aussi découvrir ça en s’épargant la marche dans l’eau, grâce aux bateaux de pêcheurs, qui aujourd’hui ne servent absolument plus à la pêche, mais uniquement à arnaquer les touristes en leur proposant à 500 000 rupiah le trajet (soit quasiment 50 euros) à être beau, attirer l’oeil des touristes, et accessoirement les faire traverser.
Je vous mets juste pour vous faire envie, quelques photos de ces jolis bateaux, qui donneraient vraiment envie si le prix était abordable… mais bon, la plage nous suffit, et l’eau est vraiment magnifique, d’autant qu’elle est plus chaude que la piscine.