Celui qui touchait le fond
La plage de Lovina est très différente de ce que nous avons connu dans le Sud de Bali.
Ici, pas d’étendues de sable blanc ni de vagues. On est au bord de l’océan indien. Et si le paysage était plat à Sanur, la toile de fond ici, c’est la montagne. Des volcans de tous les côtés et de la montagne couverte de jungle. C’est ainsi que la plage est couverte de sable fin, farine… mais noir. C’est vraiment beau.
En fait, notre homestay est un peu à l’écart de Lovina, du coup nous avons une minuscule baie qu’on partage uniquement avec les deux chiens du voisin, qui ne sont pas très commodes. Sans ça, il faut marcher jusqu’à la grande plage de Lovina, qui est du même accabit mais en plus grand.
Pas très large, la plage est couverte de beau sable noir, avec un liseré (dernière marée haute) de déchets marins. Petits bouts de coquillages, morceaux de coraux séchés, et quelques ordures dans les coins, la plage demeure accueillante. En entrant dans l’eau, on a une bande de deux ou trois mètres de sable plus grossier, voire de petits cailloux. Ensuite, le sable fin reprend ses droits et avec des lunettes de plongée, on voit que le fond ressemble à un immense désert. Du sable strié en forme de mini dunes à perte de vue (et on voit loin tellement l’eau est transparente !).
Pas grand-chose à voir sur la grande plage (j’ai tenté le coup et suis allé assez loin dans l’eau (100 ou 150 mètres) hier soir), deux ou trois poissons, et des éponges et un peu de corail, pas si grandiose. Je me demande d’où sortent les énormes conches dans lesquelles soufflent des vendeurs de plage qui essaient de vendre de gros coquillages, des coliers de fausses perles ou de morceaux de coquillages, et des sarons plutôt jolis.
Je pense qu’il faut prendre un bateau et aller assez loin pour profiter des fonds sous marins plus impressionnants, je ferai ça à Pemuteran, plus à l’ouest, c’est plus près du parc naturel et du paradis des plongeurs et snorkelleurs. Quelques photos de la plage et des alentours.

Avec résignation, j’ai retrouvé steph sur la plage et nous avons prix un verre dans un des seuls bars restaus du front de mer, ici tout donne plutôt sur la rue qui longe le front de mer par l’arrière des batiments. En tous les cas, la station balnéaire semble comme morte. Il semble qu’elle ne soit pas bonne cette année, nous ne croisons que très très peu de touristes, et certains locaux avec qui on en parle nous confirment que c’est étrangement calme…
On verra si on a un peu plus de monde à Java, sachant que dans tous les cas, je me plaindra jamais de pas avoir de floppées de touristes alentours !